Peut-on se protéger de façon naturelle et sans effets secondaires ? Que l’on souhaite arrêter les hormones ou tout simplement choisir un contraceptif moins médicalisé, il peut être difficile de s’y retrouver parmi toutes les solutions existantes. Technique du calendrier, retrait ou encore test d’ovulation… Toutes ces méthodes sont-elles vraiment fiables ? L’objectif de cet article est de vous aider à déchiffrer le vrai du faux en matière de contraception naturelle, et à trouver la méthode qui vous correspond le mieux.
Qu’est-ce que la contraception naturelle ?
On parle de méthode naturelle pour désigner une contraception qui ne fait appel à aucun dispositif médical ou physique pour empêcher la fécondation.
En général, il s’agit de l’observation du cycle féminin. Elle permet d’identifier la période d’ovulation et d’éviter les rapports sexuels non protégés pendant les jours fertiles. Certains couples, au contraire, mettent à profit cette méthode barrière pour augmenter leurs chances de conception, en cas de désir de grossesse.
Beaucoup de couples se détournent aujourd’hui des contraceptions dites conventionnelles, comme la pilule, le stérilet ou le préservatif, pour plusieurs raisons :
- Se reconnecter à son corps et à son cycle
- Pratiquer une contraception plus écologique
- Comprendre le fonctionnement du cycle reproducteur féminin ou masculin
- Ne plus subir les effets des hormones
Pourquoi toutes les méthodes naturelles ne se valent pas ?
Les professionnels de santé sont parfois réticents face à ce type de contraception, qu’ils qualifient de « méthodes de grand-mère ». Cette mauvaise réputation vient avant tout d’une confusion autour des moyens de contraception naturels existants.
Vous pouvez vérifier l’efficacité de chaque méthode avec l’indice de Pearl. Il s'agit du taux de référence utilisé pour déterminer la fiabilité d’une contraception. Les données sont disponibles sur le site Question Sexualité, de la Haute Autorité de Santé (HAS), et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Certaines méthodes dites de contraception naturelle sont en effet peu fiables : le retrait, la méthode des températures, la méthode Ogino ou Billings.
Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous détaillons le taux d’efficacité de chaque méthode dans cet article : Pourquoi la symptothermie est-elle une alternative plus efficace que la pilule contraceptive.
La symptothermie : comment la pratiquer de manière fiable ?
La méthode symptothermique a une efficacité pratique de 98,2 %, ce qui est supérieur à la pilule. C’est donc la forme de contraception naturelle la plus sûre, à condition de remplir plusieurs critères :
- L’interprétation des cycles doit combiner au moins 2 indices, la prise de température et l’observation de la glaire cervicale. On peut y ajouter la palpation du col de l’utérus et le ressenti interne, pour une pratique optimale.
- En période fertile, il faut utiliser une méthode barrière, comme le préservatif masculin, ou bien pratiquer les rapports sans pénétration vaginale ou l’abstinence.
- Il faut se former à la symptothermie grâce à une conseillère spécialisée ou en autodidacte, en prenant soin de bien maitriser la méthode avant de se lancer en contraception. Vous pouvez découvrir notre ebook découverte gratuit ici.
Moonly® est une application de suivi du cycle menstruel, qui permet notamment de démarrer la symptothermie plus facilement. Une règle de sécurité est ajoutée pour les débutantes et les personnes qui veulent apprendre la méthode par elles-mêmes.