La prise de température en symptothermie : un outil pratique pour mieux comprendre et gérer son cycle

La prise de température en symptothermie : un outil pratique pour mieux comprendre et gérer son cycle

La température est l’un des indices les plus importants pour le suivi des cycles. Mais comment s’y prendre concrètement ? Retrouvez ici 5 règles à suivre pour vous aider à bien prendre votre température en symptothermie et appliquer la méthode de manière sereine. Rendez-vous en fin d’article pour connaître les quelques erreurs à éviter, afin de ne pas fausser votre courbe de température.

1. Prendre la température basale au réveil

Il est conseillé de prendre sa température le matin avant de se lever, car c’est le moment de la journée où la température du corps est la plus basse : c’est ce qu’on appelle la température basale.

Le corps doit être au repos depuis 5h minimum pour atteindre sa température basale, d’où l’importance d’avoir une bonne nuit de repos, ou au moins plusieurs heures de sommeil consécutives.

L’avantage de la symptothermie c’est que vous pouvez adapter la prise de température à votre situation :

  • Si vous êtes jeune maman, et que votre bébé vous réveille plusieurs fois, relevez votre température au moment du premier lever du matin. Ainsi, vous n’avez plus à y penser par la suite.
  • Si vous travaillez de nuit, prenez-la au moment du réveil de l’après-midi.

2. Garder la même voie de prise au cours du cycle

Vous pouvez relever votre température de 3 manières différentes :

  • Par voie buccale
  • Par voie vaginale
  • Ou par voie anale

L’important est de choisir une prise de température interne : les méthodes sous l’aisselle ou sur le front ne sont pas fiables pour la pratique de la symptothermie.

Au cours d’un cycle, il est préférable de conserver la même voie de prise et de changer plutôt au cycle suivant si celle-ci ne vous convient pas. En effet, la température basale du corps peut varier selon la méthode de mesure choisie.

3. Noter l’heure de prise

Une fois que vous êtes à l’aise avec la symptothermie, prendre sa température devient un automatisme. C’est un geste qui prend 60 secondes tous les matins, comme ouvrir ses volets ou mettre en marche sa cafetière…

Il faut tout de même penser à rapporter l’heure de prise, soit sur papier, soit directement sur votre application de suivi des cycles. La température doit être relevée tous les jours à la même heure (même le weekend…).

Mais ne vous inquiétez pas, il est possible d’avoir quelques jours manquants, à condition de la prendre au moins 6 jours d’affilée, pour valider le plateau bas de température.

Certaines femmes sont chronosensibles et, dans ce cas, la courbe de température peut être faussée s’il y a trop d’écart entre les heures de prises.
En cas de doute, n’hésitez pas à faire le test : découvre si tu es chronosensible.

4. Être régulière, surtout en phase fertile

Pour les débutantes en symptothermie, ou celles qui suivent leurs premiers cycles après pilule, il est recommandé de prendre la température tous les jours. C’est une habitude à prendre au début, mais elle vous permet de voir l’évolution de votre courbe, de mieux comprendre votre corps et de repérer les premières montées ou baisses de température.

Ensuite, la prise de température commence en général après les règles, au jour 6. Quand on connaît mieux la méthode, il est possible de prendre sa température en phase fertile uniquement, pendant environ 10 jours. Avec l’habitude, vous reconnaissez les périodes du cycle où il faut être assidue et celles où vous êtes un peu plus tranquilles…

5. Utiliser un thermomètre basal

En symptothermie, il est indispensable d’utiliser un thermomètre à double décimale, comme le Cyclotest Lady. Les thermomètres classiques ne sont pas assez précis pour détecter les variations de température au moment de l’ovulation.

Il existe des thermomètres qui enregistrent la température en mémoire et qui l’affichent sur l’écran lorsque vous le rallumez plus tard.
C’est une option intéressante si vous avez tendance à vous rendormir après le réveil ou si vous n’avez pas envie d’allumer votre téléphone tout de suite.

Les éléments qui peuvent influencer la courbe de température

  • Gardez à l’esprit que la température basale ne dépend pas que du moment de votre cycle, mais aussi de pleins de facteurs externes : fièvre, rhume, nuit agitée, décalage horaire, alcool, etc.
    Dans ce cas, il est préférable de sauter une température ou bien de noter le perturbateur du jour. Vous pourrez voir s’il a un impact sur l’évolution de votre courbe de température et interpréter les résultats en fonction.
  • Évitez de prendre votre température plusieurs fois d’affilée, même si vous pensez avoir mal placé le thermomètre la 1ère fois. Cette pratique peut fausser la courbe de température car votre corps a eu le temps de se réveiller.
  • Enfin, adaptez la prise de température à vos préférences et à ce qui vous convient le mieux. Par exemple, ne choisissez pas la voie buccale si vous avez tendance à dormir la bouche ouverte ou à boire de l’eau la nuit.

Ce qu’il faut retenir pour bien prendre sa température en symptothermie

  1. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à l’heure de la prise. Il est donc important de prendre sa température tous les jours et si possible à la même heure. Vous pouvez relever votre température uniquement en phase pré-ovulatoire, lorsque la méthode est bien maîtrisée.
  2. Si vous avez mal dormi ou passé une soirée un peu trop arrosée, sautez un jour pour ne pas fausser la courbe. Reprenez les prises de température dès le lendemain.
  3. La température basale est à combiner avec l’observation de la glaire cervicale ou du col de l’utérus. Ce sont les seuls critères fiables pour confirmer une ovulation et fermer la fenêtre de fertilité.

Pour aller plus loin :

Symptothermie : pourquoi choisir une méthode de contraception naturelle et respectueuse de votre corps

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